Cette question se résout en deux étapes et au travers de deux mots clés : complémentarité et anticipation.
Il est préférable de trouver un associé qui possède des compétences complémentaires. Un chef d’entreprise étant appelé sur tous les fronts (RH, commercial, informatique, logistique), avoir le soutien d’un associé sur des thématiques que l’on ne maîtrise pas forcement est un vrai soulagement. De la même manière, pouvoir confronter son point de vue permet de prendre des décisions plus éclairées. En ce sens, il faut à mon sens se connaître depuis assez longtemps pour pouvoir s’exprimer librement et en toute confiance.
Toutefois, cette confiance ne doit pas empêcher d’anticiper d’éventuelles difficultés à venir. C’est pour cela que la rédaction d’un pacte d’associé est recommandée. Ce contrat passé entre associé permet d’éviter des situations de blocage au sein de l’entreprise, le jour où les associés ne sont plus sur la même longueur d’onde.
En tant qu’avocat d’affaires, j’ai cherché à proposer un service innovant aux entreprises. Je suis donc parti de plusieurs constats simples.
• Les chefs d’entreprises n’ont pas suffisamment de conseil au moment de leur prise de décision ;
• Ils viennent donc vers leur avocat à partir du moment où ils sont déjà en contentieux ;
• Ce qui, au final, leur coûte plus cher que d’avoir été correctement conseillé dès l’apparition des premiers risques.
J’ai donc proposé aux entreprises d’externaliser leur service juridique.
Pour un coût connu à l’avance et mensualisé, le chef d’entreprise pose toutes ses questions, fait rédiger tous ses contrats, fait valider ses publicités, intègre une vision juridique à ses nouveaux projets, se fait conseiller dès l’amorce des contentieux, en saisissant le cabinet HPH.
L’avocat intègre ainsi la vie de l’entreprise pour un coût maîtrisé et décharge le chef d’entreprise du risque juridique.
Il faut repenser la relation client-avocat.
Dans un monde qui se complexifie (plus de 23 000 pages de textes législatif par an !) et qui évolue à une vitesse déconcertante, il faut arriver à proposer des services innovants, rapides et à des tarifs clairs et connus à l’avance. Pour ce faire, il faudra que la profession s’adapte et utilise les outils numériques à sa disposition.
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